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Nous sommes à Vertou et préparons notre prochain voyage, direction l'Amérique, mais laquelle, on ne sait pas encore ;-)

 

31 mars 2013 7 31 /03 /mars /2013 08:52


Coucou, c'est encore nous... "Une aventure en famille" a livré cette semaine une interview à Emilie L.J, une Maman-Globetrotteuse-Photographe-Fundraiser-Bloggeuse. Elle tient le site "Petits Globe-trotteurs", et y livre ses astuces et conseils pour découvrir le monde et voyager avec des enfants. 


Nous nous sommes prêtés au jeu avec plaisir, et avons répondu à ses questions. Vous trouverez nos réponses ici. Bonne lecture !

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5 septembre 2012 3 05 /09 /septembre /2012 18:35

Le tour du monde s'achève : 17 pays visités et quelques 95 350 km parcourus avec tous types de transport : l'avion bien sûr (22 vols) mais aussi et surtout les transports locaux comme le car, le train, le bateau, le camping-car, la voiture de location (un conseil éviter Fiat Fiot), les mini-vans, les tuk-tuk divers et notre moyen de transport préféré, les scooters.

La famille s'est vite habituée à changer d'endroit régulièrement. Pas moins de 93 logements visités pendant nos 342 jours de voyage : cela allait de l’hôtel traditionnel, à l'auberge de jeunesse, la chambre chez l'habitant, la location d'appartement et de maison, le bungalow en face de la plage, le camping-car, la cabine sur le bateau, la tente de camping, les couchettes dans le train ou le car... 527 - photos guides voyageVoili voilà pour les chiffres. Nous profitons de ce post pour lancer un message amical à tous ceux que nous avons croisés pendant notre périple : voyageurs solitaires, couples, familles comme nous, vous avez un peu été notre repère, notre phare ; on a compris de l'intérieur ce que veut dire « la grande famille des voyageurs ». Alors bien sûr, n'hésitez pas à venir faire un tour du côté du pays nantais, notre porte vous est grande ouverte, d'où que vous soyez !

Ce message vaut aussi pour les futurs voyageurs : vous pouvez bien sûr nous solliciter via la rubrique contact de ce blog pour profiter de notre expérience, aussi maigre soit-elle malgré les apparences ...

Pour terminer sur une bonne note, on a préparé la rétro sur les pays traversés en 2012. Ce fut dur de revoir les photos (parmi les 17 000 à trier prochainement) et les souvenirs associés....mais voilà qui donnera j'espère l'envie de voyager et fera rêver. ENJOY !  


 
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30 août 2012 4 30 /08 /août /2012 20:03

Après un voyage retour sans encombre, quoique très long, nous approchons de Paris Charles de Gaulle de bon matin en ce lundi 6 Août. Lors de la phase d’atterrissage, Nathan remarque qu’il y a beaucoup de rizières dans la campagne française vue du ciel. Quelques explications vont être nécessaires…

Autre bizarrerie, tout le monde (ou presque) parle français. Tiens ?? Nous briefons les enfants pour qu’ils en soient conscients, et perdent leur habitude de parler librement, de tout commenter ou de poser des questions en toute liberté. Mais, dans le train du retour, nos voisins apprennent très vite qu’on revient d’un long voyage. Il faut dire que l’excitation est à son comble. Après les croissanteries achetées dans la gare, puis le squatt de la librairie pendant l’attente du train pour satisfaire la soif de lecture en français, le plus important se rapproche : nous allons embrasser, toucher, serrer dans nos bras les papi-mami et les copains, qui nous attendent à la descente du train.

En descendant, l’émotion est palpable. On ne sait pas trop où donner de la tête, par quoi commencer. C’est sûrement le moment du voyage où nous aurons eu le moins d’attention pour les bagages !526 - retour (07) (800x600)Nous filons à la maison, pour un premier pique-nique. Nos « hôtes » ont tout prévu, on se régale de charcuteries en tout genre, de pain et de délicieux fromages, le tout arrosé comme il se doit. Pas de poulet, pas de riz, le bonheur quoi. Ils ont aussi rempli les armoires des produits de première nécessité, ce qui nous épargnera les courses les jours qui suivent et nous simplifiera franchement la tâche. Un grand merci pour tout. 526 - retour (16) (800x600)Le lendemain, place aux cartons. Nous mettrons finalement peu de temps à ré-investir les lieux, et récupérerons très vite du décalage horaire… aidés en cela par l’enchainement discontinu des longues soirées jusqu’à notre reprise du travail. On aurait voulu revoir tout le monde, et bien sûr, on n’y  est pas parvenu.  Il va falloir maintenant trouver des dates dans les agendas…

Contrairement à ce que vous pensez (si, si, je sais), c’est avec un certain plaisir que nous allons à notre premier jour de boulot. C’est cependant déjà plus dur dès le lendemain (eh oui…), où la vue des camping-cars sur le périphérique nantais nous donne une grosse envie de prendre la tangente.  La réalité nous rattrape vite, et nous prenons, autant que possible, le recul nécessaire : comment se plaindre d’avoir un boulot tous les 2, après un an de liberté et d’aventure ? La motivation de notre voyage n’était pas de fuir notre « vie d’avant », nous avons choisi de reprendre, pour nous, pour les enfants, pour garder une vie sociale « normale », alors reprenons.

A l’heure où j’écris ces lignes, nous sommes de retour depuis 3 semaines dans ce très beau pays qu’est le notre. Force est de constater que beaucoup de choses se bousculent encore dans nos têtes. Nous consacrons la majeure partie de notre temps libre à ré-organiser notre vie, à préparer la rentrée scolaire, à chercher une personne pour les soirs après l'école (si jamais vous lisez ce blog et êtes intéréssé(e), faites-signe !), bref à s’assurer un peu de stabilité. Nous courrons à droite à gauche pour y parvenir. Le rythme est certes rapide, mais il est surtout imposé, et non pas choisi alors que l’année écoulée, nous le maîtrisions. Nous nous sentons aussi en décalage sur plein de sujets, légers comme importants. Quelques exemples en vrac : les temples de la consommation que sont les galeries marchandes nous semblent provoquants, faire les courses est un calvaire (là, je crois qu’on n’est pas les seuls), nous avons été "surpris" de voir que le facteur distribue le courrier tous les jours, le prix du coiffeur pour nous 5 lors de notre retour nous a semblé exorbitant, et nous n’avons pourtant même pas essayé de négocier. Bref, nous portons désormais des nouvelles lunettes à travers lesquelles nos habitudes sont éclairées différemment.

Il va donc nous falloir encore du temps pour comprendre les réels changements que ce voyage a opérés en nous, pour les digérer, les accepter, pour prendre des décisions à propos de ce que nous souhaitons faire évoluer dans nos vies ou pas. Aujourd’hui, cela fait un an jour pour jour que nous sommes partis en embarquant pour notre aventure en famille. Que sera la situation dans un an ? Bien malin qui sait répondre...

Ce que je sais par contre, c'est qu'on vous réserve une petite surprise sur ce même blog dans quelques jours. Ne vous désabonnez donc pas tout de suite, cet article n'est pas le dernier !!

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10 août 2012 5 10 /08 /août /2012 05:00

En ce lundi 30 juillet, il est à peine midi quand nous posons le pied sur l'île Gili Air (prononcez Guili Ayer). Le décor est vite planté, le bateau débarque directement sur la plage paradisiaque. Il vaut mieux être pieds nus pour ne pas se tremper, et aussi avoir des petits bras musclés pour porter les bagages. Le seul chemin qui mène vers les logements est en sable, et on prend donc un cidomo, c'est à dire une petite carriole à cheval pour se rendre à l'hôtel. On est un peu dégoûté, car le cocher nous prend 40.000 roupies après une âpre négociation (env. 3,5€, une vraie fortune)... pour à peine 400 mètres. Peut être le trajet le plus cher au km depuis le départ, on fera le retour à pied !515 - Gili Air (76) (800x600)Nous découvrons l’île, plantée de cocotiers qui couvrent l'essentiel des plaines. C'est l'île la plus peuplée des 3 gilis avec 1800 habitants et un petit village, ce qui fait qu'il y a une vraie vie de vrais gens, des warungs (restos locaux), etc... Épargnée par les voitures, elle semble pourtant quasi déserte par moments et on s'y sent vite bien et serein.

Nous « consacrons » notre 1ère journée au tour de l’île. Il faut à peine 1h30 de marche, mais entre les pauses, le repas, et les rencontres, ça nous prendra beaucoup plus. La vue sur le volcan Gunung Rinjani à Lombok est superbe, et on ne se lasse pas d'admirer les eaux chaudes et turquoises, habitées de récifs coralliens. 515 - Gili Air (30) (800x600)

Ce récif se prête idéalement au snorkelling et à la plongée en bouteilles. C'est ici qu'Emma se jette à l'eau pour son baptême de plongée ; elle ne sortira pas la tête pendant ses 40 minutes, et le sourire qu'elle affiche en sortant en dit long sur le plaisir que cette plongée lui a procuré. Son précédent article vous avait déjà montré tout ça.515 - Gili Air (68) (800x600)Pour notre part, nous nous contentons du masque et des palmes. Mais c'est en fait tout à fait suffisant dans le coin, et une fois de plus, nous admirons des myriades de poissons multicolores.515 - Gili Air (78) (800x600)Le plus sympa, ce sont quand même les tortues, très nombreuses, que nous pouvons admirer quasiment à chaque sortie. Quelle élégance dans l'eau ! 515 - Gili Air (84) (600x800)

A part ces quelques activités, nous passons le plus clair de notre temps à l'indonésienne, assis en tailleur dans un burugak. C'est une sorte de petite cabane sans mur, au plancher surélevé et avec un toit pour se protéger du soleil. On peut tout y faire, prendre un café, une bière, écrire un article du blog, ou tout simplement regarder la mer. Dur, dur, ce séjour sur Gili.

515 - Gili Air (20) (800x600)

Nous n'avons pas très envie de quitter ce petit coin de paradis, mais il paraît qu'on doit bientôt rentrer. Nous embarquons donc sur un « speed-boat » afin de rejoindre Bali. Les 1500 chevaux des cinq moteurs du hors-bord nous propulsent à une vitesse incroyable jusqu'à la ville de Padang Bai, que nous rejoignons en à peine 1h30. Le grand jeu consiste à faire le voyage sur le toit du bateau. Certains s'y risquent malgré la vitesse. A l'arrivée, ils sont toujours là, mais sont trempés de la tête au pied. Il faut dire que les paquets d'eau générés par la vitesse et la houle sont assez impressionnants.

516 - transport gili bali (2) (800x600)516 - transport gili bali (6) (800x600)

Nous arrivons à Sanur, notre dernière étape. La balade sur le remblai nous rappelle plus l'Australie que l'Indonésie. On n'est pas franchement séduit. Même si c'est assez mignon, le front de mer est très aseptisé. Dans la ville, on assiste par contre à un combat de coqs. Les paris vont bon train, l'ambiance est surexcitée. A l'issue du combat très violent, le coq perdant est abattu. Beurk. On prend des photos à la sauvette, car notre appareil n'est pas le bienvenu.517 - Sanur (4) (800x600)

Pour notre dernier jour complet (sam. 4 août), on s'offre une journée avec notre moyen de transport préféré. Un casque pour tout le monde, et c'est parti direction la péninsule de Bukit, au sud de Bali. Après environ 1h de route, on arrive au sud du sud à Ulu Watu, la Mecque du surf à Bali.

518 - Ulu Watu (06) (800x450)518 - Ulu Watu (23) (800x600)

Les longues gauches sont impressionnantes par leur puissance et leur hauteur, environ 5 m. Pour entrer et sortir, les surfeurs doivent pénétrer dans une grotte. Le bruit des vagues y est extrêmement impressionnant, il faut être assez courageux et bien renseigné pour se lancer là-dedans !

518 - Ulu Watu (29) (800x533)

Nous passons du temps à admirer ce spectacle qui ne s'arrête jamais, entre sport et nature. Puis, nous reprenons nos montures pour filer sur le nord. Une grosse pause plage à Bingin, un endroit reculé et charmant entouré de falaises. L'étape suivante est la plage de Kuta. Difficile de venir à Bali sans passer par là, centre de toutes les activités. Nous y faisons nos dernières emplettes, puis allons découvrir la plage. Il y a un attroupement, duquel nous nous rapprochons. C'est en fait un lâcher de bébés tortues ! Les petites créatures sont balayées par les vagues et semblent d'une fragilité extrême. Nous avons ordre de ne pas bouger les pieds d'un millimètre, afin de ne pas les écraser. Il y en a partout, plus de 350 ont été libérées simultanément. Celles qui s'en sortiront reviendront ici dans 15 ans pour pondre à leur tour sur cette même plage.

521 - Kuta (12) (800x600)

Nous rendons les scoots un peu tristes. Heureusement, le dimanche matin nous réserve aussi son lot de bonnes surprises. Nous assistons d'abord à un festival de cerf-volants. Rien à voir avec ceux que nous connaissons, ils ne sont pas maniables, et n'ont qu'une ficelle. L'enjeu est plutôt dans la décoration, la taille et la flottabilité, et les indonésiens sont experts dans le domaine. Le ciel est rempli de ces créatures, c'est magnifique.

522 - Sanur kite festival (04) (800x600)522 - Sanur kite festival (21) (800x600)

En rentrant à la guesthouse, nous avons en plus la chance de passer devant une grande cérémonie hindoue. En famille, les gens viennent prier, faire des offrandes étonnamment généreuses, défiler dans leurs plus beaux costumes. La ferveur est impressionnante, la religion est décidément très vivante sur Bali.

523 - Sanur ceremonie hindoue (3) (800x600)

523 - Sanur ceremonie hindoue (8) (800x600)Mais il est déjà temps pour nous de nous diriger vers l'aéroport (dimanche 5 août). Nos pieds traînent un peu. Pour être honnêtes, l'envie n'est pas vraiment au rendez-vous. On s'imagine qu'on monte dans un avion pour l'Afrique du Sud, et qu'on rempile pour 2 ou 3 mois. Heureusement, les odeurs du fromage et du pain frais nous guident, et on a quand même très envie de serrer dans nos bras ceux qu'on aime et qui nous ont beaucoup manqué. Le retour fait partie du voyage, et puis, c'était écrit sur la plage... 524 - Sanur (6) (800x600)Dans quelques jours, on sera prêt pour un dernier article, mais il nous faudra beaucoup de temps pour prendre le recul nécessaire et digérer toutes ces émotions.

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7 août 2012 2 07 /08 /août /2012 23:06

Mercredi matin (1er août), je suis de bonne humeur car je sais ce qui m'attend : ma première plongée avec des bouteilles. A Tahiti, j'avais été déçue de ne pas pouvoir plonger parce que j'avais pas encore 8 ans. Nous nous levons à 7h30 et nous allons prendre notre petit-déjeuner. Après à 9h, je vais au centre de plongée. Je commence par m'habiller avec mes 2 combinaisons, mes palmes et mon masque. Ensuite nous allons dans la piscine pour commencer. Tatiana ma monitrice me met ma bouteille sur le dos. Je fais mes premiers essais. C'est un peu bizarre de respirer sous l'eau avec la bouteille. Elle m'explique aussi comment vider le masque sous l'eau, les signes pour dire ça va bien, ça va moyen, descendre et monter. Comme tout se passe bien, nous allons à la mer. La monitrice me donne un petit carton avec chaque nom des poissons pour les repérer sous l'eau. 515 - Gili Air (55) (800x600)Nous voyons tout de suite des poissons de plein de sorte : un banc de poissons trompettes, des tortues, des poissons papillons, une murène, des poissons-coffres, des oursins...et plein de jolis coraux multicolores. Papa est venu en snorkeling prendre des photos. On lui fait signe que tout va bien et on continue notre plongée plus loin. L'eau est vraiment chaude : 28°C quand même. J'ai été à 2-3 m de profondeur et c'était déjà très bien. On est resté 40 min à se promener dans la mer. 515 - Gili Air (67) (800x600)Quand je suis sortie, je me suis déshabillée et j'ai eu mon diplôme de première plongée sous-marine. On a noté ensuite sur une feuille tous les noms des poissons qu'on a vu pendant ma plongée. C'était vraiment super bien.

Emma

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5 août 2012 7 05 /08 /août /2012 23:16

Nous sommes partis depuis Labuan Bajo pour faire une croisière de 3 jours et 3 nuits. Je vais vous raconter la première journée. Le matin où nous nous sommes réveillés pour faire ce petit voyage, nous avons hâte d'aller voir les dragons de Komodo qu'on trouve uniquement sur les îles de Rinca et de Komodo. Nous prenons le bateau pour aller à Rinca. Il y a déjà de très beaux paysages avec beaucoup d'îles montagneuses. 505 - croisiere Flores Lombok (7) (800x450)Nous débarquons sur Rinca et nous commençons la randonnée. Deux rangers armés d'un bâton se mettent à l'avant et à l'arrière de notre groupe pour nous protéger des dragons car ils sont très dangereux. Nous arrivons vers la cuisine des gardes, et on peut déjà apercevoir 8 dragons de Komodo en dessous. Ils ont de très longues griffes, et ne semblent pas très sympas. 506 - crosiere parc national Komodo (20) (800x600)Après, nous nous aventurons dans les terres de Rinca. Nous voyons des nids d’œufs de dragon. A la seconde où ils naissent, ils doivent courir dans les arbres sinon les dragons mâles les mangent. La femelle pond de 15 à 30 œufs. Nous avançons un peu, et nous voyons un buffalo avec des super grandes cornes. 506 - crosiere parc national Komodo (29) (800x600)Après, le ranger nous a montré dans un arbre un petit bébé dragon de komodo, qui avait 1 an. Il faisait à peu près 20 cm alors que les adultes peuvent faire jusqu'à 3 m. Les bébés descendent des arbres quand ils font 1 m. Nous avons continué la randonnée, et vers la fin, nous avons vu un rapace très joli de couleur bleue clair, et nous avons vu aussi plusieurs biches. Après, nous avons repris le bateau, pour faire presque toute l'après-midi de la navigation. Le soir, nous avons fait une plongée dans la mer où il y avait des coraux magnifiques multicolores et des poissons assez jolis.509 - croisiere gili laba (28) (800x600)Ensuite, nous avons pêché des poissons. Moi, j'en ai attrapé un ! Après, nous avons mangé un bon petit repas avant de nous coucher comme les marins de très bonne heure. Puis nous avons continué la croisière vers d'autres îles. J'ai bien aimé avoir la chance d'apercevoir tous ces animaux sur l'île de Rinca, et j'ai adoré le récif de la plongée du soir.

Quentin 511 - croisiere Satonda (24) (600x800)

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3 août 2012 5 03 /08 /août /2012 23:05

Nous avons longuement hésité avant d'embarquer pour cette croisière entre Florès et Lombok. Il y a en effet des mises en garde dans notre guide d'Indonésie, et des voyageurs pourtant chevronnés nous l'ont déconseillé. Mais d'autres ont adoré. Qui croire ? Nous décidons de voir par nous-mêmes, et nous choisissons avec une grande attention notre compagnie, en sélectionnant celle qui recueille le plus de suffrages. Alea jacta est ! 505 - croisiere Flores Lombok (3) (800x600)Vendredi matin, nous embarquons donc sur notre petit navire. Première bonne nouvelle, nous ne sommes que 12 passagers, pour un maximum possible de 20. Nous aurons donc de la place pour déambuler et dormir. Parfait. La visite du bateau est très rapide. Sur le pont supérieur, c'est le dortoir commun. 12 matelas sont gentiment alignés, avec oreiller et couverture pour chacun. Vu qu'ils occupent quasiment tout l'espace, nous sommes bien contents de n'être que 12... Sur le pont principal, se situe le « salon-salle à manger », un espace vide d'environ 10 m².510 - croisiere flores lombok (5) (800x600)

Puis vient la cabine de pilotage, et une petite planche de bois à l'arrière, qui sert à la fois de cuisine et de dortoir pour les 6 membres d'équipage. Ah j'oubliais, dans un petit cabinet, il y a aussi un trou dans le plancher qui fait office de toilettes. Voilà, c'est fini. Ne cherchez pas les douches, ni la table ou les chaises, il n'y en a pas. Mais l'ensemble est bien tenu, en bon état et une ambiance agréable règne à bord. C'est parti mon kiki. Le temps de faire un peu plus ample connaissance avec les autres passagers, presque tous français, et nous approchons déjà de notre première destination, l'île de Rinca.507 - croisiere snorkeling pink beach (03) (800x600)Nous y sommes accueillis par les rangers du parc national de Komodo, qui nous font un briefing sur les risques inhérents aux dragons de Komodo : flanqués de 2 rangers, un devant le groupe, un derrière, nous devons rester silencieux et groupés. Le décor est planté. Nous partons alors pour une randonnée d'1h30 environ dans cette île aride, peuplée par une faune très riche. Très vite, nous apercevons notre premier dragon, une dragonne en fait. 506---crosiere-parc-national-Komodo--03---800x600-.jpgEn train de se reposer à l'ombre des arbres, elle paraît bien inoffensive. Elle est en fait en train de réguler sa température, car les dragons sont des animaux à sang froid, et il leur faut éviter la surchauffe. Notre guide nous rappelle combien ces bestioles sont imprévisibles et nous protège avec son bâton fourchu, en maintenant une distance de quelques mètres. 506 - crosiere parc national Komodo (18) (800x600)A peine plus loin, nous arrivons au campement. A proximité de la cantine, pas moins de 7 dragons rodent. Ils sont attirés par l'odeur dégagée par la cuisine, qu'ils peuvent sentir à 5 km, voire jusqu'à 11 si les vents sont favorables. Le ranger nous assure qu'ils ne nourrissent pas les dragons. Nous sommes sceptiques, mais il maintient sa version malgré notre insistance. Des frissons parcourent le groupe dès qu'un des dragons se lève ou tire sa langue, qui contient plus de 50 bactéries tueuses. Nous assistons à une tentative avortée de drague, à coups de « caresses » avec les grosses pattes maladroites. Dommage, il y a 5 fois plus de mâles que de femelles dans la population, il faudra être patient ! 506 - crosiere parc national Komodo (37) (800x600)Nous entrons alors plus profondément dans l'île. Nous serons très chanceux pendant la rando. Nous croisons tout d'abord un buffle énorme. Personnellement, il me fait plus peur que les dragons, mais pourtant il est en dessous dans la chaîne alimentaire... Puis vient la plus belle rencontre : nous pouvons observer un dragon de Komodo enfant (environ 1 an ½) perché dans un arbre. Ils y montent à leur naissance, de peur de se faire manger tous crus par … les dragons adultes, parfois leur propre père ! Ils mangent des lézards, des insectes et des oiseaux, et ne descendent que pour boire de l'eau. Vers 5 ans seulement, quand ils sont assez forts et assez rapides pour se défendre, commence leur vie terrestre. 506 - crosiere parc national Komodo (33) (600x800)Sur le chemin du retour, nous traversons une sorte de savane africaine, puis pénétrons de nouveau dans les bois où nous saluons une biche, puis un cerf. Nous naviguons ensuite jusqu'à « pink beach », une plage rose grâce aux très nombreuses particules de corail rouge qui s'y déposent.509 - croisiere gili laba (66) (800x600)Le snorkeling y est facile et très intéressant, en particulier pour la richesse du corail, extrêmement divers. Mou, dur, grand, petit, il est bien sûr à dominante rouge, mais on y trouve toutes les couleurs de l'arc en ciel. Il y a aussi pas mal de petits poissons, et même si nous ne sommes pas des experts, on se régale. En remontant sur le bateau, on se met d'ailleurs à la pêche, afin de remonter les plus gros. Et ça marche sans trop d'effort ! La preuve en image ci dessous.507 - croisiere snorkeling pink beach (30) (800x600)La première nuit à bord se passe bien. Chacun se glisse dans son drap de soie ou son sac de couchage, puis le silence s'installe. Il fait nuit noire, nous ne naviguons pas et il n'y a pas de houle. Impeccable... jusqu'à 4h30, heure de la prière du matin des matelots, puis 6h et le lever du jour. Il est 7 heures quand nous plongeons dans l'eau pour la première fois de la journée.508 - croisiere snorkeling manta point (06) (800x600)Nous avons choisi la veille de ne pas aller sur l'île de Komodo. Elle est réputée moins intéressante que sa voisine Rinca, et cela nous laisse le temps de tenter de nager avec les raies manta à « Manta point ».Bien nous en a pris ! Car sa majesté la raie est au rendez-vous. Malgré une visibilité imparfaite, la rencontre est pleine d'émotions pour nous, car, après en avoir admiré en captivité à Osaka (Japon), nous nageons désormais avec pour la 1ère fois de notre vie. Yes ! 508 - croisiere snorkeling manta point (20) (800x600)Un peu plus loin, à 1h de navigation environ, nous arrivons à Gili Laba. Une petite plage parfaite pour chercher des coquillages, sur laquelle les enfants jouent aussi avec leurs nombreux baby-sitters : marelle, course de relais, morpion, dessins sur le sable, etc... Le snorkeling depuis cet endroit est merveilleux : des poissons et des coraux multicolores à foison, un vrai régal pour les yeux avec une visibilité parfaite. 509 - croisiere gili laba (37) (800x600)509 - croisiere gili laba (17) (800x450)Le reste de la journée s'étire tranquillement pendant une longue navigation. La houle se lève, et ça balance assez dur. Il faut bien se tenir à chaque pas au risque de tomber lourdement. Heureusement, personne n'est malade. Nous sommes paraît-il chanceux, car la semaine passée, le bateau a du s'arrêter tellement les vagues étaient grosses. Quand ça se calme, on en profite pour apprendre des nouveaux jeux de carte, bouquiner, faire du carnet, prendre des bains de soleil et beaucoup échanger et discuter. 18h sonnent déjà, le soleil se couche. Nous mangeons le repas copieux qui nous est servi, puis nous filons nous coucher. Il est 19h30, et presque tout le monde dort déjà. Nous vivons comme les marins, au rythme du soleil. 507 - croisiere snorkeling pink beach (36) (800x600)La nuit est aussi assez agitée, il faut bien s'accrocher au matelas et faire corps avec lui pour éviter le double effet kiss cool. Sportif … Nathan finit sur moi, je ne sais pas si c'est dû aux vagues ou à sa volonté de câlins ? La deuxième partie de la nuit est plus calme, mais les yeux sont petits au réveil. Rien de tel qu'une petite plongée à Satonda pour les ouvrir plus grand. Némo et ses amis puis une belle rascasse viennent agrémenter ce moment.511 - croisiere Satonda (40) (800x600)511 - croisiere Satonda (36) (800x600)Après une petite navigation, nous arrivons sur Moyo, une grande île sur laquelle se situent des cascades facilement accessibles. Un petit bonheur quand on n'a pas pris de douche depuis 2 jours. 512 - croisiere moyo forest (03) (600x800)Il est déjà midi, et au programme de la journée désormais, c'est rebelotte : parties de cartes endiablées et compagnie. Avant le repas, une dernière plongée devant le coucher du soleil à Gili Bola vient parfaire le tout. Nous veillons un peu (au moins jusqu'à 20h) et dormons jusqu'à 2h30, heure à laquelle le capitaine remet le moteur en marche pour atteindre Labuan Lombok au petit matin. 513 - croisiere gili bola (2) (800x600)A 7h, nous sommes dans le bus qui nous permet de traverser l'île de Lombok jusqu'à Senggigi, d'où nous prenons un bémo puis un petit bateau pour rejoindre notre prochaine destination : les mythiques Gili Islands, où nous allons passer quelques jours. Nous avons beaucoup aimé cette croisière et son rythme lent et tranquille.512 - croisiere moyo forest (23) (800x600)Nous avons eu de la chance pour la météo, pour le faible nombre de passagers, et pour la qualité du groupe et l'ambiance qui régnait à bord. Un bon souvenir, assurément ! 513 - croisiere gili bola (1) (800x600)

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1 août 2012 3 01 /08 /août /2012 23:00

En Indonésie, on est allés voir des belles rizières en scooter. On a rangé les scooters pas trop loin pour aller voir un monsieur qui plantait du riz. Il a bien voulu qu'on fasse des photos de lui. Après on est reparti pour voir d'autres rizières.502 - excursion cunca rami (098) (800x600)J'aime bien le scoot parce que ça va vite, et parce que je suis devant. C'est moi qui appuie sur le bouton pour démarrer, et c'est moi aussi qui tourne la clé, mais c'est papa qui conduit.

Nathan 502 - excursion cunca rami (002) (800x600)

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31 juillet 2012 2 31 /07 /juillet /2012 03:13

Pour se rendre à Flores, notre prochaine destination, il nous faut enchaîner 2 vols depuis Jogja (Java) avec la compagnie Lion Air présente sur la liste noire des compagnies aériennes, comme la plupart des compagnies indonésiennes d'ailleurs. Si un jour vous atterrissez à Bali et que vous voyez un trou sur la piste, c'est sûrement notre avion car ça a tapé dur à l’atterrissage. Mais bon, on est arrivé à notre étape et il est presque minuit. Malgré nos recherches, nous n'avons pas trouvé d’hôtel à prix raisonnable proche de l'aéroport pour quelques heures de sommeil seulement. 500 - carte indonesie 2Pour obtenir notre diplôme de tourdumondiste accompli, nous décidons donc de dormir dans l'aéroport sur un grand banc qui passait par là. Pas de problèmes pour les enfants qui s'endorment rapidement, un peu plus dur pour nous.

500 - transfert java Flores (01) (800x600)Un bon café et nous voilà prêt à affronter notre 2ème vol en début de matinée. Nous passons successivement au-dessus des îles de Lombok, Sumbawa, Komodo et Rinca. Le ciel est dégagé et les vues sont époustouflantes en particulier sur les volcans et les petits îlots paradisiaques à l'approche de Flores.

500 - transfert Java Flores (25) (800x600)L’aéroport de Labuan Bajo, comme la piste, sont minuscules, probablement le plus petit aéroport depuis notre départ de France. Nous prenons nos quartiers (lundi 23 juillet) dans cette petite ville portuaire située à l'extrémité ouest de Flores. En pleine expansion, elle attire les touristes de part la proximité du parc national de Komodo et des sites exceptionnels de plongée, notamment pour observer les raies mantas. La ville est complètement déglinguée, un mélange de rabatteurs locaux, de « bémos » hyper tunés, de centres de plongée plus ou moins fiables et des restaurants branchés tout récents. Assez surréaliste.

501 - Labuan Bajo (54) (800x600)Par contre la beauté du paysage est bien réelle, et la vue sur le port et les îles environnantes au coucher du soleil est scotchante ! Assurément une des plus belles de notre voyage. 501 - Labuan Bajo (60) (800x450)501 - Labuan Bajo (03) (800x600)Le mardi, place à l'intendance et au repos. Nous organisons notre prochaine étape à savoir une croisière roots de 4 jours à destination de Lombok. Nous faisons aussi le plein de fruits au marché local. On y trouve de tout depuis le poisson frais du jour jusqu'aux cafards qui circulent dans les allées. Sympa avec les tongues ! 501 - Labuan Bajo (45) (800x600)Nathan ne supporte plus ses cheveux pourtant pas si longs, à cause de la chaleur et de la sueur. On en profite donc pour passer chez le coiffeur local. Nous avons quelques frayeurs lorsque celui-ci sort sa lame de rasoir pour dégager les oreilles mais au final le résultat est correct. Pour moins d'un euro, on ne peut pas demander beaucoup mieux. 501 - Labuan Bajo (51) (800x600)Le lendemain, nous louons 2 scoots pour découvrir les terres en faisant une boucle de 90 km. On emprunte en partie la route « transflorésienne » qui traverse l'île sur près de 700 km entre Labuan bajo et Larantuka, à l’extrémité est de l'île. Elle est en très mauvais état avec de nombreux nids de poule mais les paysages sont de toute beauté. Rien à voir avec les montagnes arides du bord de mer. Nous alternons forêt tropicale, rizières sous les palmiers, bananiers, plantations de café, cacao, ananas... 502 - excursion cunca rami (038) (800x600)Contrairement à Java, ici la population est majoritairement catholique. Sur notre chemin nous aurons l'occasion de voir la sortie d'une messe de mariage...et surtout la mariée en amazone sur le plus beau scooter du village, nettoyé à fond pour l'occasion. 502 - excursion cunca rami (023) (800x600)Malgré la pauvreté évidente des villages traversés, partout les gens nous saluent, nous sourient en nous voyant passer. Les enfants nous courent même après pour nous taper dans la main. De quoi nous donner la banane et encore plus envie de se perdre dans les petits chemins pour faire des rencontres. L'occasion se présente peu après, car c'est l'heure de la sortie des classes. D'abord entourés par les écoliers en costume qui prennent la pose devant l'église, nous les accompagnons à l'école. Nous y sommes accueillis par le directeur et les 7 instituteurs/trices, qui sont au moins aussi contents que nous de ce moment d'échange. Nous visitons avec eux les salles de classe, suivis par 180 élèves surexcités. Un grand moment !

502 - excursion cunca rami (011) (600x800)Le hasard de la route nous mène ensuite dans une tribu, qui perpétue ses traditions afin de vivre du tourisme. C'est un peu artificiel à notre goût, mais comme nous sommes les seuls, le moment d'échange reste intéressant, et le petit café maison fait du bien. Nous arrivons enfin à notre objectif de la journée, les chutes de Cunca Rami. Pas d'inquiétudes pendant l'excursion, nos scoots sont bien gardés !

502 - excursion cunca rami (059) (800x600)Ce que nous croyions être une petite balade s'avère en fait une randonnée assez longue et difficile, mais nous ne serons pas déçu ! Les chutes en elles-même ne présentent pas beaucoup d'intérêt, mais les paysages que nous traversons sont une fois de plus renversants, entre rizières en escalier et densité de la jungle environnante. 502 - excursion cunca rami (074) (800x450)502 - excursion cunca rami (071) (800x600)Des enfants du village nous accompagnent pour le plaisir ; nous passons auprès d'habitations tellement dépourvues de tout qu'on a du mal à y croire. Les gencives en sang des villageoises que nous croisons en disent aussi long sur leur pauvreté et leur niveau d'hygiène. La vie dans les campagnes reculées d'Indonésie ne doit pas toujours être drôle, et pourtant une fois de plus, nous sommes accueillis très gentiment et avec le sourire. 502 - excursion cunca rami (068) (800x600)Nous rentrons à Labuan Bajo fatigués mais ravis par cette journée ultra-dense en rencontres. Le soleil nous offre un dernier petit cadeau sur la route du retour, la cerise sur le gâteau en somme.

502 - excursion cunca rami (111) (800x600)Jeudi 26 sera une autre journée de transition : plage, blog et carnets de voyage, légo, sieste, derniers préparatifs pour le lendemain. Une journée en douceur avant de monter à bord du bateau qui nous ramènera à Lombok en traversant le parc national de Komodo. Une belle aventure en perspective.

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28 juillet 2012 6 28 /07 /juillet /2012 08:00

Le trajet du Bromo à Jogjakarta ne sera pas de tout repos... Nous sommes pourtant installés à peu près bien dans un minibus correct. Mais, sur les 11 heures de trajet (quand même), le chauffeur ne s’arrêtera qu'une seule fois !! Nous, on a mal un peu partout, les sièges ne sont pas inclinables, et nous n'avons pas beaucoup de place. Lui, pendant ce temps, se croit au volant d'une voiture de course, et tente (et réussit parfois) des dépassements dans des conditions plus que limites. Ni le confort ni la sécurité ne sont au rdv. Bref, on est bien content d'arriver sans casse à destination.

Nous consacrons notre première journée à Jogjakarta (20 juil.) à la découverte de la ville. Le changement de décor est radical : Jogja est une très grande ville de 400.000 habitants, animée et commerçante. Il y a énormément d'activité, ça grouille d'un peu partout. C'est un mélange coloré avec d'un côté bars et restaurants branchés, magasins modernes et de l'autre côté batiks et tradition omniprésente. La visite du marché principal, le Pasar Beringharjo, est sympa. Au début, beaucoup de batiks de tous styles, pas toujours très beaux ni d'un très bon goût.494 - Jogjakarta (49) (800x600)L'ancienne section à l'arrière, bien plus intéressante, reste un marché traditionnel, avec d'innombrables stands de fruits, de légumes, de cacahuètes et de chips de poulet, d'épices, etc... A la sortie du marché, comme partout dans la ville, d'innombrables becak attendent leurs clients. Il s'agit d'une sorte de cyclo-pousse à 3 roues, un moyen de transport pas très rapide mais rigolo, surtout quand on monte à 5 dessus ! 494 - Jogjakarta (79) (800x600)494 - Jogjakarta (99) (800x600)Ce jour-là, c'est aussi le 1er jour du ramadan 2012. A l’hôtel, on peut même prendre le seul repas de la journée jusqu'au coucher du soleil, le sahur, à partir de 3h30. Une mosquée est aussi aménagée pour que les fidèles puissent faire leurs prières. Dans Jogja, la plupart des entreprises restent ouvertes, mais cette période spéciale est bien visible. Par exemple, pas mal de warung (restaurants locaux) ferment leurs portes. Ceux dont les propriétaires ne sont pas musulmans restent ouverts, mais dissimulent l'entrée derrière des bâches ou ne laissent ouverte qu'une petite entrée au lieu de relever tous leurs rideaux, par respect pour les jeûneurs. 498 - jogjakarta quartier taman sari (11) (800x600)Samedi, direction Borobodur. Nous avons hésité à nous y rendre, car nous avons peur que ce soit le temple de trop. Il faut dire qu'on sature un peu. Mais, comme Angkor au Cambodge, c'est un temple majeur de l'Asie du Sud-Est et nous nous voulons pas avoir de regrets. Et on a vraiment bien fait ! Borobudur est complètement différent de ce qu'on a pu voir jusqu'à présent, et on a adoré. Construit sur une colline, le temple présente 10 étages, sur les parois desquels est gravée l'histoire du bouddhisme. Une bande dessinée en 3D, tellement dense et détaillée que les fidèles mettaient 5 heures à tout gravir. 495 - borobodur temple (18) (800x450)495 - borobodur temple (20) (800x600)Même en prenant notre temps, nous allons un peu plus vite, et atteignons les derniers étages. La vue sur la vallée à travers les stupas y est assez merveilleuse. Et puis, on est quand même magnifiques, drapés dans nos sarong, non ? 495 - borobodur temple (43) (800x600)

A l'intérieur de chaque stupa, un petit bouddha est caché et protège le temple, qui a pourtant subi bien des dégâts, entre affaissement de terrain, tremblements de terre et attentats. Mais il a toujours été reconstruit et a aujourd'hui encore fière allure. 495 - borobodur temple (05) (800x450)495 - borobodur temple (23) (800x600)Après cette petite parenthèse culturelle, nous passons le lendemain à la découverte approfondie de Jogja. Nous attaquons par le palais du Sultan, le Kraton. Fièrement placé en plein centre de la ville, c'est une ville dans la ville, avec son marché, son école, etc...Les bâtiments sont jolis, mais les objets présentés ne sont pas mis en valeur à part les instruments de musique.497 - jogja palais du sultan (3) (800x600)Bref, on n'apprécie pas trop. On a vraiment préféré le « Taman Sari », jadis un complexe de loisirs réservé au sultan et à sa cour, avec palais, bains et bassins. Aujourd'hui habités par des familles qui ont occupé les lieux abandonnés, on y déambule en se perdant dans les petites ruelles. 498 - jogjakarta quartier taman sari (09) (800x600)Seules la piscine des épouses et celle de la préférée ont été rénovées, et donnent une idée du charme et de la beauté des lieux à l'époque. 498 - jogjakarta quartier taman sari (15) (800x600)Pour parfaire cette journée, un détour s'impose par le Pasar Ngasem, le marché aux oiseaux. Pas mal d'échoppes sont fermées, pour cause de ramadan et car nous arrivons un peu tard. Pourtant, nous pouvons voir des oiseaux de toutes les tailles et de toutes les couleurs. Les indonésiens y viennent avec une cage sur le dos, et repartent avec la cage remplie. Il y a aussi des lapins, des chiots, des souris, bref l'endroit parfait pour refaire sa ménagerie. En voyant les nombreux coqs de combat dans leurs cages, les garçons regrettent de ne pas être venus le matin, pour pouvoir les observer à l'action. 499 - jogjakarta (21) (800x600)Il est déjà alors temps pour nous de quitter la ville. Le seul avion encore disponible pour Labuan Bajo, sur l'île de Flores, part le lendemain matin de Denpasar, à Bali. En route, mauvaise troupe.

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